L’amoureux s’est équipé pour faire du kitesurf ! Après une quinzaine d’heures de cours, il est prêt à se lancer. Nous étions déjà de fervents disciples des bords de l’eau et du vent, voilà une raison de plus pour rechercher ces endroits. Quelques clics sur le web nous donnent envie d’aller voir deux endroits pour pratiquer ce sport; l’Isle-aux-Coudres dans Charlevoix et Longue-Rive sur la Côte-Nord. Nous sommes partis.
Dormir à la plage à l’Isle-aux-Coudres
En quittant le traversier en provenance des Éboulements, le plan était de trouver un endroit au bord de l’eau pour s’arrêter manger et ensuite faire le tour des trois camping de l’île pour se loger. Carte en main, je repère une petite route en cul-de-sac qui sillonne le long du fleuve et qui a une petite image de phare d’imprimer à côté. Je dis à l’amoureux: « On s’en va manger au phare ! »
Ce que la carte ne dit pas: la largeur de la route, la hauteur des arbres et s’il y a de l’espace pour faire demi-tour. La petite image du phare quant à elle est bien imprimée au bon endroit, dans le fleuve. C’est moi qui n’avais pas porté attention. Nous continuons sur cette petite et sinueuse route avec l’impression d’avoir une maison roulante géante et nous nous excusons auprès de quelques arbres pour les feuilles arrachées. Finalement, au bout, une plage, avec une magnifique vue. Mais juste avant, une maison, habitée.

Au bout de la petite route étroite et sinueuse.
L’amoureux sort son plus beau sourire et va tenter sa chance. Avec son charme désarmant, il cogne à la porte de la maison et s’informe si nous pouvons stationner à la plage, pour une nuit ou deux. Les gens, qui louent la maison à court terme et qui sont bien sympathiques, nous confirment qu’il n’y a aucun problème. Joie ! Nous y sommes restés trois nuits.

Ça passait juste au coin de la dernière maison !

Notre récompense: la plage au bout du cul-de-sac.
Jour 1: Ne rien faire.
Sur une plage, ne rien faire peut dire beaucoup de choses. Jouer dans le sable, explorer les rochers, regarder passer les bateaux. Notre première journée a disparu tranquillement comme ça, au grand bonheur de tous.

À la découverte des rochers pour fillette.
Jour 2: Repérage à vélo.
Pas question de sortir notre maison roulante du cul-de-sac. Nous partons à vélo, passons à la boulangerie se garnir en desserts pour ensuite aller pique-niquer à la halte au pilier, l’endroit dédié au kitesurf.

Eux, ils ont hâte aux desserts.
Nous arrivons à marée haute et il n’y a personne sur l’eau parce que les meilleures conditions sont (évidemment !) à marée basse. Début d’après-midi, beau soleil, presque pas de vent, le « tant qu’à y être » se met de la partie. Nous repartons pour finalement faire le tour de l’île, parcourir 33 kilomètres de magnifiques panoramas avec une fillette qui fait la sieste dans le chariot et un fiston à qui on promet une crème à glace à la moitié du chemin.

Pause de vélo pour regarder le paysage.
De retour à notre bout de cul-de-sac pour regarder passer les bateaux et planifier d’aller faire du kitesurf le lendemain.

Un bateau qui passe en face de notre maison roulante.
Jour 3: Ne pas faire de kitesurf.
Sortir la maison roulante de sa cachette, dire au revoir à nos voisins et direction la halte au pilier pour la marée basse. Beaucoup de vent ! Les sportifs sortent leur voiles, toutes de grandeur de six ou sept mètres. L’amoureux lui ne possède qu’une douze mètres. S’il va sur l’eau avec ça, il partira à voler. Puis, la plage est garnies de gros rochers, pour un débutant, ce n’est pas attirant. Nous observons donc, avec beaucoup d’admiration en nous disant qu’avec le vent qu’il y a, nous avons bien fait de faire du vélo la veille.

Le site pour faire du kitesurf à marée basse.
En passant, savez-vous pourquoi l’endroit se nomme Isle-aux-Coudres ? C’est Jacques Cartier, à son passage en 1535 qui a vu l’abondance de Coudriers, ces arbres qui donnent des noisettes aux enveloppes épineuses, qui la baptisa ainsi.
Nous quittons l’île rassasiés. Choyés d’avoir pu profiter de la plage, de superbes vues, d’avoir fait beaucoup de choses à un rythme plutôt lent. Nous roulons maintenant vers la Côte-Nord.
Vous connaissez de bons endroits pour pratiquer le kitesurf ? Écrivez-nous en commentaire, il nous fera plaisir de vous lire.
Nb: Le terme francophone de kitesurf est planche aérotractée. Je crois que kitesurf est plus utilisé et révélateur. Malgré que j’adore ma langue française, parfois je ferai une exception.
Bonjour et félicitation pour cette simplicité
Pingback: Les dunes de Tadoussac, impossible de s’en lasser. – ROULER SA VIE
Pingback: Weehoo ! Ou comment faire du vélo avec fiston. – ROULER SA VIE